E-commerce : ce qui change en 2021

Couple en train d'acheter en ligne
Table des matières
L’e-commerce ne s’est jamais aussi bien porté en France. Les ventes en ligne pèsent environ 115 milliards d’euros pour 2020. Selon des chiffres de la FEVAD il existe aujourd’hui dans l’hexagone 200 000 sites internet pratiquant le commerce à distance. Ils représentent près de 2 milliards de transactions. Un secteur qui devrait connaître quelques évolutions en 2021. Revue de détail.

Achats en ligne : une sécurité renforcée.

Depuis le 1er janvier 2021, lorsque l’un de vos clients achète en ligne, la sécurité de la transaction bancaire est renforcée. Cette disposition était déjà en place dans certains établissements bancaires, mais elle n’était pas systématique. Selon sa banque deux démarches s’imposent à lui :

  • La validation de l’achat par SMS. Lors du processus de transaction, votre client reçoit un SMS comportant un numéro qu’il doit renseigner sur votre site internet.
  • Autoriser la transaction à travers l’application mobile de sa banque.

Ces évolutions visent à diminuer les risques de fraude, assez faciles jusqu’à présent puisqu’il suffisait de disposer du numéro de la carte bancaire et du CVC inscrit au verso. Autant de données assez aisées à récupérer à l’insu du consommateur.

Protection des paiement en CB en e-commerce

Des modifications dans le régime de TVA.

Les modalités du paiement de la TVA vont changer au 1er juillet 2021. Cette modification découle de l’application de la directive européenne UE 2017/2455 concernant la TVA qui s’applique aux ventes de biens et de services à distance. 

Le régime de TVA pour la vente de services

Vous vendez des services ? Le régime de TVA pour la vente de services diffère selon votre chiffre d’affaires. Si votre chiffre d’affaires (CA) annuel est inférieur à 10 000 euros, c’est la règle de facturation de la TVA du pays dans lequel vous êtes établi qui s’applique. Si votre CA annuel est supérieur à 10 000 euros, c’est la TVA applicable dans l’état membre de votre client qui prévaudra. Jusqu’à présent si votre CA était inférieur à 100 000 euros, vous n’aviez besoin de conserver qu’un seul élément d’identification de l’Etat membre de votre client. Dès juillet 2021 les seuils disparaissent et vous devrez garder deux éléments de preuve. 

Autre évolution ? Le guichet unique est ouvert à tous les e-commerçants qui souhaitent effectuer leurs démarches administratives. Le mini guichet unique TVA (MOSS) s’adresse aux professionnels proposant des prestations de services pour des particuliers qui vivent dans d’autres pays de l’Union Européenne (UE) que le leur. Il vous permet de déclarer et de reverser la TVA que vous devez dans les autres pays de l’UE. 

Le régime de TVA pour la vente de biens

Jusqu’au 1er juillet 2021 pour la vente de biens, si votre chiffre d’affaires est inférieur à 100 000 euros c’est la TVA française qui s’applique. Avec un CA supérieur à 100 000 euros, c’est celle de l’Etat membre dans lequel vit l’acheteur ou est immatriculée la société dans le cas d’une transaction en B2B. 

Au 1er juillet 2021, les seuils sont abaissés à 10 000 euros. Un guichet unique, comme pour la vente de services, sera aussi mis en place. Son but ? Que vous profitiez d’un système de déclaration plus simple pour la TVA liée à vos transactions dans l’UE.  

La montée en puissance du click and collect et de l’omnicanal.

Click and collect
Source : Giphy

Avec la pandémie de la Covid-19 et les différents confinements, le click and collect connaît une expansion très importante. A la faveur d’une étude, l’Association de l’économie numérique (ACSEL) a interrogé 720 entreprises de e-commerce. Elle montre que le click and collect est jugé très bénéfique par ceux qui l’ont mis en place : 51% considèrent que cela améliore la satisfaction client et sa fidélisation, 46% que cette facilité engendre une croissance des ventes et 41% une hausse de la fréquentation dans leur boutique. 

On voit aussi que le fait de posséder une stratégie omnicanale est indéniablement un plus, le parcours d’achat du consommateur n’étant pas linéaire. 42% des répondants estiment que cela donne une image plus moderne de leur enseigne et 34% que cela améliore l’expérience client. L’omnicanalité vise à combiner les canaux d’acquisition pour faciliter le processus d’achat du client. Il peut passer par une application smartphone, un site internet optimisé pour le référencement naturel, des campagnes Google Ads, médias, les réseaux sociaux et des modalités comme le retrait en magasin et le click and collect. 

De nouvelles fonctionnalités de vente en ligne sur Google My Business.

Sites internet, applications pour smartphone ou marketplaces constituent des canaux de vente auxquels on pense d’emblée. Mais pour la présence en local sur le web, il y a aussi Google My Business. La solution de Google, pour l’heure entièrement gratuite, permet aux commerçants locaux de disposer d’une présence virtuelle. Proposer son catalogue sur sa fiche magasin Google My Business est une pratique de plus en plus fréquente. Certains outils permettent même de synchroniser automatiquement les informations du catalogue produit de votre site avec les produits figurant sur Google My Business. On peut, par exemple, citer The Ring.io. 

L’arrivée de Google Analytics 4 : un outil de web analyse centré sur l’utilisateur.

Google Analytics 4

Google Analytics est l’une des solutions majeures de web analyse pour les sites internet. Elle permet notamment de suivre votre trafic, les canaux qui vous apportent du trafic ou encore le chiffre d’affaires généré par le web sur une période donnée. Jusqu’à présent l’outil était centré sur la session et les pages vues, c’est-à-dire avant tout les visites. Avec Google Analytics 4 ou GA4, le modèle change du tout au tout. Il se fonde davantage sur l’utilisateur et sur son parcours dans une logique cross device. Il peut ainsi suivre le parcours d’un prospect ou client à travers différentes plateformes : votre application mobile, votre site internet, votre fiche Google My Business… Le passage de Google Analytics à GA4 demande de l’expertise, donc l’accompagnement de professionnels de la web analyse. 

L’implantation de nouvelles habitudes de consommation.

Depuis quelques années, de nouvelles habitudes de consommation naissent, indéniablement renforcées par la période pandémique. Le phénomène des abonnements à un ou plusieurs produits en fait partie. Popularisé par le géant Amazon, il s’est développé chez des e-commerçants qui vendent avant tout des denrées périssables. Il est très implanté sur les sites de vente en ligne d’alimentation pour chiens et chats, mais aussi les créateurs de box alimentaires et gastronomiques. 

Autre évolution ? L’achat via les assistants vocaux ou voice commerce. Selon Digimind 40% des 18-25 ans ont déjà utilisé une enceinte connectée avant d’effectuer un achat. Une habitude qui concerne surtout les Millenials mais qui devrait s’étendre au fur et à mesure de l’équipement des foyers et de l’adoption de nouveaux usages. 

Enfin, la livraison verte est de plus en plus plébiscitée par les acheteurs, soucieux de réduire leur empreinte carbone. De plus en plus de livraisons s’effectuent avec des véhicules électriques. La technologie permet également de rationaliser les flux logistiques et ainsi faire parcourir moins de kilomètres à chaque colis. Autre piste ? L’utilisation de drones pour couvrir ce que l’on appelle le dernier kilomètre qui est le parcours final entre le dernier entrepôt et le client. Et le plus polluant. 

Avec la digitalisation croissante du commerce, les défis qui s’offrent aux commerçants sont vastes. Il faut sans cesse se réinventer pour fidéliser ses clients, en dénicher de nouveaux et conquérir des marchés inexplorés. En 2021, le maître-mot est plus que jamais de rester en veille sur les nouvelles tendances et de s’adapter à un contexte – économique et sociétale – très mouvant. 

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